Journal spirituel et personnel d'Arta Xerxès, élève-prêtre du culte de Pélor

Ces notes ont été écrites de ma main, Arta Xerxes, élève-prêtre au service de Pélor. Elles ont débutée lors de mon entrée dans les ordres et continuent jusqu'à ce jour.

Je suis le deuxième enfant de la dernière génération de la branche principale de la grande famille Xerxès, issue du royaume d'Evengard. Ma famille, fervente adoratrice de Pélor - grand dieu du Soleil, de la Lumière, de la chaleur, et donc de la vie – est une famille très ancrée dans les traditions : mon frère ainé, seul héritier de la famille a été formé aux arts de la politique, l'économie et la gestion pour pouvoir faire perdurer le nom et la richesse de la famille sur le plan économique.
En effet, toutes les régions de l'empire ont entendu parler du célèbre vinaigre de Xerxès, le seul digne de figurer à la table des grands de l'empire, qui paient des fortunes pour se le procurer et assurer son acheminement par vois terrestre ou maritime. Notre famille est en lien permanent avec la Guilde des Marins. Mais un tel succès nécessite donc la formation de l'héritier à la politique et l'économie.
La tradition veut ensuite que le deuxième enfant soit consacré aux Ordres pour qu'il devienne prêtre de Pélor et puisse bénir la famille et ses champs lors des nombreuses rencontres familiales. Ce fut donc mon sort. Je partis pour la capitale où se trouvait le temple qui forme chaque prêtre de chaque génération de la famille Xerxès.
Mes cinq autres frères et soeurs devinrent respectivement militaire professionnelle pour faire figurer le nom de la famille parmi les héros de l'empire, œnologue pour pouvoir améliorer la fabrication du vinaigre et toujours plus assoir la famille dans sa renommée, musicienne et artiste pour pouvoir dépeindre auprès de tous les mets de si grande qualité que produit notre famille et enfin rôdeur, car le septième enfant est toujours destiné à vivre dans la nature entourant les grandes propriétés de la famille la protégeant ainsi de l'espionnage, du vol et des bêtes sauvages.

Chaque enfant avait sa chambre personnelle et personnalisée en fonction de ce qu'il deviendrait, pour que dès la plus tendre enfance il grandisse avec son destin en tête. C'est ainsi que dès mon plus jeune âge, je fut bercé par les histoires des prêtres de Pélor, des miracles qui se font au nom de Pélor. Je n'eus donc aucune difficulté à me laisser guider par mon oncle lorsqu'il venait me chercher pour aller prier et aller aux différentes fêtes religieuses.
Mais, malgré cette diversification des formations dès le berceau, mes parents ont su faire en sorte que mes frères, mes sœurs et moi soyons unis dans la fraternité. Avec le recul, je sais que j'aime mes frères et mes sœurs, mais je trouve que l'attitude de mes parents étaient plus tournés vers l'avenir de leur nom plutôt que de ceux qui le porte. Mais bon, en tant que prêtre, je ne dois pas juger de tels choses...
C'est à ma douzième année que je fut conduit au temple pour y débuter réellement ma formation...

Lorsque mon oncle vint me chercher, une semaine après mon douzième anniversaire, je ne pu faire mes adieux ni à mes frères, ni à mes sœurs, ni même à ma mère que je ne pu que saluer de loin, à la fenêtre. Le voyage dura plusieurs semaines et j'arrivai exténué à la capitale, à tel point que je n'eus même pas la force de m'extasier devant sa taille et ses beautés.
Mon oncle, impatiemment attendu, fut chaleureusement reçu par ses collègues. En revanche, personne ne s'occupait de moi... Je fini par m'endormir debout au milieu du temple.
Je me réveillai le lendemain complètement remis. Devant moi se tenait un homme plutôt ancien, habillé d'une robe de prêtre comme celle que portait mon oncle lors des cérémonies auxquels il m'emmenait ou alors lors des réunions de famille où il devait lancer des bénédictions sur tous les descendant Xerxès. Il avait également une fine barbe grisonnante lui affinant le visage et était en train de murmurer des paroles dans un langage que je ne comprenais pas mais que je trouvais très harmonieux.
Dès qu'il se rendit compte que j'étais éveillé, il se présenta comme étant Stephan Milfen, dorénavant mon responsable et formateur. Il me tendit un livre et me dit que je devrais y inscrire régulièrement les fruits de mes méditations ainsi que des faits important de ma vie en commençant par le récit de mon enfance. Voilà qui est donc désormais fait.

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Enfin, dans quinze jours je serai ordonné prêtre de Pélor. Je vois enfin le bout de ma formation. Ces dix années m'ont appris ce que dois être un prêtre de Pélor et m'ont enseignés comment en être un. Je peux maintenant rester assez concentré dans la méditation et la prière pour être capable de soigner en moins d'un jour un blessé grave dû à des lames ou des poisons et je peux convoquer des créatures mineures pour combattre sous mes ordres (si j'arrive également à finir mon incantation du don des langues étrangères et animales...). J'ai même de bonnes notions pour manier la masse d'arme et la masse de guerre ! Je suis heureux d'en être arrivé là.
Une fois prêtre, j'irai en ville pour parler aux peuples des avantages qu'il y a à vénérer Pélor et des gens se convertiront suite à mon action. Je veux être un prêtre-évangéliste respecté et bon aux yeux de mon dieu.

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Animé du zèle naturellement issu de ma famille pour vanter les mérites de ce que je possède, c'est à dire ma foi en mon dieu Pélor, j'ai commencé à évangéliser dans les rues de la capitale. Mais j'aurais peut-être dû être plus attentif aux cours sur l'histoire du temple et de la cité... depuis maintenant trois cent ans, toute forme de prosélytisme est interdite dans le centre-ville, m'en souvenir aurait permis d'éviter de déclencher une émeute.
Afin d'éviter de graves complications, les supérieurs des temples des différentes divinités de la ville ont convenu d'un commun accord de m'envoyer en pénitence dans le coin le plus reculé de l'empire, auprès d'un obscur prêtre d'Ehlonna pour qu'il me fasse prendre conscience de mes actes et m'amène à la repentance.
Je suis donc dans le petit village d'Elandar, attendant de rencontrer ce prêtre pour me soumettre à son enseignement. L'auberge dans la quelle je loge cette nuit n'est pas très agréable mais j'ai tout de même une table et une chaise pour écrire. J'aimerais bien savoir ce qu'il y a dans cette lettre que je suis censé remettre à cet Olémian... Mais le cachet sur la lettre dépasse de beaucoup mes compétences de prêtre.
Le voyage a été épuisant. Je n'ai pas la force de méditer aujourd'hui... je vais aller me coucher.

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A peine arrivé, je vais devoir reprendre la route ! Olémian m'envoie dans les monts d'Airain, non loin de chez moi, pour y soigner les dernières victimes d'une secte obscure qu'on croyait disparue depuis longtemps. Je devrai aussi prendre soin des chasseurs venus éradiquer définitivement ce fléau. Seule consolation, je vais pouvoir m'arrêter dans ma famille en route.

En revanche, j'ai entendu parler de ce genre de mouvements religieux qui manipulent les populations de diverses manières pour les forcer à se convertir, puis n'hésiter à pratiquer la torture physique et mentale parmi leurs membres. Je vois déjà où veut en venir Olémian... et ça ne promet rien de très gai...

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Déjà deux ans que je suis ici... je n'en peut plus, je suis contraint de soigner, soigner et soigner encore des hommes et des femmes qui ont subi les joies de l'extrémisme. Entre torture physique et torture psychique, je n'ai pas de repos, en effet, bien qu'il me soit plus facile de soigner le corps que l'esprit. Heureusement, d'autres personnes sont plus compétentes que moi pour ça. Lyne, par exemple, à un don particulier pour permettre aux gens de se confier à elle, une vraie douceur qui guérit parfois bien mieux que ma pauvre magie ! Je l'admire vraiment. Et puis, elle est tellement belle...

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Aujourd'hui et pour la huitième fois, j'ai dû soigner Aluccian , ce guerrier qui a le don de se faire trouer par toutes les faiblesses de sa cotte de maille et de revenir malgré tout vivant jusqu'à moi. Il doit combattre ces fanatiques pour éradiquer la menace sur les populations du coin.

L'usage constant de mes dons de guérisseur est forcément accompagné de fatigue. Dès que ceci sera fini, je prendrais du temps pour prier et accéder à des sorts miraculeux plus puissants et plus efficace.

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Lyne m'a offert ce soir ce qu'un homme pourrait rêver de mieux. Ses rendez-vous avec elle me permettait déjà d'oublier un instant l'horreur dans lequel nous vivons quotidiennement tous les deux à soigner ces malades, mais ceci me donnera la force de poursuivre jusqu'au bout.
Heureusement que les notes des prêtres ne sont pas accessibles à tous... D'après ce que j'ai compris de son père, c'est un homme influent chez les Marins, et pas du genre sympathique. Je n'ose imaginer sa réaction s'il apprenait que sa fille s'est acoquinée avec quelqu'un comme moi sans son accord...

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Aluccian a enfin eu le droit de rentrer chez lui. Après que j'aie passé trois jours à son chevet pour l'ouvrir, le désinfecter et le soigner en profondeur, il m'a longuement remercié pour tous les soins que je lui ai procuré. Il m'a offert cette cotte de maille qui visiblement lui avait sauvé la vie car il avait fini son service dans l'armée et avais décidé de se retirer. Il m'a dit cette côte était en Mythral , d'excellente facture et digne d'un guerrier agile.

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J'en ai fini de cette région, les fanatiques ont été stoppés et toutes les victimes ont été soignées.
J'ai appris beaucoup de choses ici. J'ai compris au travers de ces blessés ce que mes supérieur voulait à tout pris éviter avec ce pacte. J'ai également compris que ce n'est ni pas la contrainte ni par une bonne argumentation que les gens se convertiraient, lors de mes méditations matinales, j'ai compris que c'est plutôt la cohérence entre ce que l'on dit et ce que l'on vit qui prouve la valeur et la force de notre foi.
Je suis épuisé et j'ai grandement besoin de me ressourcer mais je suis tout de même content d'avoir pu être utile ici. Le plus difficile a été de quitter Lyne, ça va être difficile de nous revoir désormais. J'ai un peu le sentiment de l'abandonner, mais le moyen de faire autrement ?
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Me voilà de retour à Elandar. Olémian m'a accueilli avec joie, comme si j'étais un prêtre de son culte. J'ai pu lui raconter ce que j'ai vécu. Sa simplicité et sa profondeur mon beaucoup frappé. Au moins, je suis bien tombé en étant envoyé ici !
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Voilà un mois que je suis rentré. Mes temps de méditations et prière ne portent pas beaucoup de fruit et j'ai du mal à me concentrer.

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Cette nuit, alors que j'étais couché, Olémian à reçu un personnage étrange. Ce n'est peut-être pas la première fois qu'il vient, je ne me lève que rarement la nuit alors que lui semble se contenter de deux heures de sommeil... Cette fois ci, j'ai surpris un bruit de conversation et me suis approché jusqu'à pouvoir entendre ce qui se disait. Pas que je sois curieux ( enfin si, un peu, c'est vrai), mais il m'avait semblé entendre mon nom !
Ce visiteur semble tout connaître de moi, il parlait de mon histoire avec Lyne, de l'arrivée à Elandar d'un certain Drehel, et de l'utilité qu'il y avait à m'envoyer méditer en solitaire un certain temps. Je n'ai pas tout bien compris, ces deux-là parlaient avec beaucoup de sous-entendus comme des amis de longues date qui n'ont plus besoin de mots. Lorsque Olémian ui a demandé comment j'allais prendre l'annonce d'un départ immédiat, il a simplement dit que, puisque j'étais en train de les écouter, ce ne serait même pas une nouvelle pour moi ! Je me suis dépêché de rentrer dans ma chambre.
Encore maintenant, alors que j'écris ces lignes, je n'arrive pas à comprendre comment il pouvait savoir autant de choses sur moi. Le pire est que je devine aisément que leur conversation est devenu encore plus intéressante maintenant que je ne suis plus là, et qu'ils le savent, mais que je n'aurais pas le courage de redescendre pour les espionner à nouveau. Et ça, je pense qu'ils le savent aussi.

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Comme prévu, Olémian me suggère de prendre du temps, de m'isoler et d'aller prier et méditer près de mon dieu pour comprendre comment avancer dans mon culte de Pélor. Il n'a pas fait allusion à ce qui s'est passé cette nuit, et j'ai fait semblant de ne rien savoir, même si personne n'est dupe.
Je vais donc me préparer et aller sur un pic isolé des montagnes de Shurmtz. J'ai choisi cette région car elle est sauvage et possède les montagnes les plus hautes des environs. Je serai donc plus proche de mon dieu, pour y méditer et prier. Je vais prendre le temps qu'il faut mais je vais enfin lire complètement et sérieusement le livre saint du culte de Pélor et je vais passer du temps à prier et méditer les textes du livre.
Olémian approuve mon choix et pour m'aider dans ma tâche et éviter d'être perturbé par les besoins naturels que sont la nourriture et l'eau, il vient de m'offrir un anneau de subsistance qui me permettra de rester sur ma montagne désertique pendant autant de temps qu'il me faudra. Il m'a également conseillé de prier pour obtenir de mon dieu la puissance de résister au froid intense dans cette région, ajoutant que je n'aurais probablement besoin de rien d'autre à partir du moment ou je possédais cet anneau.

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Me voilà enfin seul avec du temps devant moi pour me ressourcer dans la prière et dans la lecture. Il faut tout d'abord que j'oublie Lyne, je pense que c'est à cause d'elle que j'ai tant de problèmes pour méditer et prier. Mon attachement à Lyne et mes sentiments pour elle ont pris la première place pendant que j'étais aux Monts d'Airain. Mon attachement à Pélor s'en ai trouvé affaibli. Je vais prier Pélor pour que j'oublie ces sentiments qui n'ont finalement pas lieu d'être.

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Je suis enfin débarrassé de ses sentiments. Ils traduisaient plus une passion charnelle, il y avait des sentiments mais leur base était sans fondements solides. Je mis plus longtemps que je ne pensais à m'en séparer. Il m'a fallut un mois pour de nouveau avoir cette liberté de m'approcher de mon dieu par la prière. Mais aujourd'hui, chaque jour depuis une semaine, la douce chaleur de Pélor couvre mes épaules et sa paix m'envahit.
J'ai décidé de ne plus construire de relation avec une femme sur cette base charnelle. Si je devais tomber amoureux un autre fois, je prendrai vraiment le temps de découvrir qui elle est. Je pense que de tels sentiments, ainsi fondés sont une meilleure preuve d'amour pour une hypothétique épouse, me permettrait de résister à la tentation de lui être infidèle.

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Aujourd'hui je suis au chaud dans une grotte. J'ai reçu la révélation d'une incantation dans le langage divin me permettant de façonner la roche près de mon lieu de méditation. J'ai pu ainsi en très peu de temps me construire un abri pour la pluie et la nuit et ainsi être protégé pendant mon sommeil des bêtes sauvages qui pourrait m'attaquer.

Hier j'ai pu créer cette grotte, aujourd'hui je peux créer de l'eau pour me purifier. J'ai également découvert qu'il m'était possible de marcher sur l'eau et j'ai même pu m'élever légèrement dans les airs. C'est incroyable, ma relation avec Pélor me permet de découvrir des choses extraordinaires dans le livre saint. Je ne comprends toujours pas que ces choses aient pu m'échapper à la première lecture. Plus je lis et plus je prie, plus j'en apprends sur mon dieu. Et tout cela, à moi, qui ne suis qu'un simple homme, certes prêtre, mais pas de haut rang.
Je pense que c'est là l'avantage de servir Pélor, j'ai une relation intime et personnelle avec lui (c'est surement pour cela qu'Olémian m'a suggéré de m'isoler complètement, pour que je réalise cela également), et de cette relation découle des choses extraordinaires, qui vont surement complètement changer ma vie !

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Chaque jour passé dans la prière me rapproche de Pélor. Mes lectures me montrent que Pélor chérit ma vie tout autant que le bien et que s'il me donne accès à des miracles de guérison, ce n'est pas pour semer la mort autour de moi mais plutôt pour tenter de préserver la vie. J'ai donc décidé de renoncer au maniement des armes de guerres, je ne garderai sûrement que de quoi me défendre contre des petites agressions.
J'ai également appris ce matin que l'exercice physique est utile à peu de chose mais que l'entraînement de l'esprit dans la prière, c'est à dire la piété ont une grande force ! En effet, Pélor me montre souvent sa grande puissance et me fait réaliser que la force de mes bras ne sert à rien face à ses pouvoirs.

[…]
Voilà maintenant trois ans que je suis sur cette montagne. Je vis en harmonie avec les lieux. Je passe volontiers des journées entières dans la prière et la méditation des textes. Je commence à me demander s'il es temps que je retourne auprès d'Olémian, voire de Milfen. Mais j'ai simplement confié cette idée à Pélor, sûr qu'il saura me guider en temps utile. Pour l'instant, ma relation avec Lui suffit à mon bonheur.
Qu'est-ce que je vais découvrir de nouveau aujourd'hui ?

[...]

Ce matin est une matinée troublante. Je suis rentré en transe, chose qui m'arrive rarement et dont j'avais un peu peur car je n'en avais quasiment jamais entendu parler. Je vis pendant la transe un lion au visage aussi brillant que le soleil. A genoux, prosterné, j'attendais de voir ce qui se passerait ! Dans cette vision Pélor m'a parlé ! Sa voix était douce mais si puissante !! Il m'a dit que des choses sombres se préparaient. Qu'il fallait que je retourne rapidement auprès du haut prêtre d'Ehlonna car il allait avoir besoin de moi très bientôt. C'est lorsque je lui répondit que j'en ferai ainsi que j'ai été libéré de ma transe et que j'ai pu réaliser petit à petit ce qui c'était passé.

A ce moment, j'ai vu comme un éclair tomber sur la montagne en face de la mienne. Une immense avalanche a fait trembler la montagne, jusque de mon côté. Ma caverne s'est retrouvée à son tour enfouie sous la neige. J'avais reçu le signe que je demandais, de façon on ne peut plus claire !

Je pars de suite pour rejoindre Elandar. Les dernier mot de Pélor resteront gravés en moi : « ce que je t'ai appris sur cette montagne doit rester gravé dans ton cœur et se traduire dans tes actes. Je fais de toi mon instrument. J'aime la vie, je la respecte, et tu feras de même, même au prix de certains sacrifice. Va et soit fier de ton dieu ! ».